Le ministre du Travail à l’Ecole de Production Automobile de Lens (E.P.A.L.)
Qui aurait pensé que l’Ecole de Production Automobile de Lens serait dans le programme du ministre du travail dans le Pas-de-Calais!!!
Ce 5 octobre, le préfet, le sous-préfet, le maire de Lens, les députés….arrivent dans le GARAGE ECOLE. L’Ecole de Production Automobile de Lens (62) est l’une des 26 écoles officielles de production en France pour ceux qui ont décroché du collège, du lycée… un système scolaire qui n’est pas fait pour tous.
« FAIRE POUR APPRENDRE » tel est le logo de l’école.
Un nouveau départ pour tous ces jeunes. Nous les voyons transformés, ils reprennent goût à apprendre parce qu’ils commencent par être en formation dans l’atelier : démonter, monter un moteur…. L’automobile : une passion
Quel événement pour les jeunes de voir que leur Ecole intéresse une ministre, qu’elle avait choisi de venir les rencontrer dans leurs ateliers, n’hésitant à passer sous les voitures pour leur dire bonjour, les questionner sur leurs motivations.
Madame Pénicaud interrogent les jeunes « pourquoi êtes-vous venus dans cette école ? ».
Voici quelques-unes des réponses des jeunes :
B : « les cours, ça me « gonflait » je voulais du concret ». M : « J’ai décroché du collège trois ans, j’allais très peu en cours et puis on m’a proposé de venir voir, c’est bien, on travaille sur les moteurs… ». E :« J’avais besoin de bricoler, de me servir de mes mains, la Mission Locale m’a donnée l’adresse, j’ai trouvé ce que je voulais ».
Une ministre qui a cette option de soutenir les décrocheurs… C’est bien, y-aura-t-il des suites concrètes pour financer d’autres écoles, en parler ?
Les jeunes viennent d’horizons différents : difficultés familiales pour certains qui les amènent à habiter en foyer, d’autres sont pris en charge par des associations d’accueil de migrants et ce fut l’occasion de demander de l’aide pour S. pour son Titre de Séjour en attente à la préfecture !!!
La pédagogie de l’Ecole de Production est excellente pour des jeunes en difficulté scolaire.
Quand nous voyons le visage épanoui des jeunes, qu’aujourd’hui les deuxièmes années sont en capacité de travailler sur les voitures des clients, qu’ils ont retrouvé confiance en leur réussite, qu’ils peuvent se dire « oui c’est possible, je suis capable ». C’est l’essentiel.