Dans les années 1870-1880, la question ouvrière passe au premier plan de la culture française, tant dans l’Eglise que dans la société.
La « classe ouvrière » selon les termes de l’époque se construit hors de l’Eglise et en opposition avec celle-ci.
C’est l’époque, en Église, des Congrès des Œuvres Ouvrières réunissant laïcs, industriels, prêtres, évêques…. préoccupés des questions sociales : On y exprime le désir d’avoir dans les usines des sœurs dévouées au service des ouvrières et des ouvriers.
Les questions se posent en termes de présence, d’assistance, de lutte contre la déchristianisation.
- Comment être proche de ce monde, là où il travaille, là où il habite ?
- Comment améliorer les conditions de vie des ouvriers ?
- Peut-on accepter la construction d’une société sans référence au christianisme ?
- Comment ce peuple va-t-il découvrir qu’il est aimé de Dieu ?
En septembre 1880, le Congrès décide la création d’un Institut consacré uniquement à l’Évangélisation de la Classe Ouvrière : celui-ci prend le nom de «Congrégation des Petites Sœurs de l’Ouvrier ».